samedi 19 avril 2014

La Fondation Cartier a trente ans, elle célèbrera son anniversaire à travers l'exposition Mémoires Vives

La Fondation Cartier pour l'art contemporain célèbre ses trente ans à partir du 10 mai 2014. Ce lieu unique à Paris, écrin de verre à d'acier créé par l'architecte Jean Nouvel (1994), expose et donne la parole aux artistes du monde entier à travers une programmation de qualité.
Du 10 mai au 21 septembre 2014, l’exposition Mémoires Vives, accompagnée de concerts et d’événements, réserve une place essentielle à des œuvres parmi les plus emblématiques de la collection de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, des œuvres qui sont toutes des temps forts de son histoire. Photographies, sculptures, films et peintures se succèdent pendant cinq mois dans une présentation en mouvement permanent, riche de surprises. De Raymond Hains à James Lee Byars, de Nan Goldin à David Lynch, de Mœbius à Ron Mueck, l’exposition Mémoires Vives présente des œuvres d’artistes magnifiques, à découvrir ou à redécouvrir.
Marc Newson, Kelvin 40, 2003, aluminium et matériaux divers, 226, 5 x 814 x 800 cm,
collection Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris © Marc Newson Ltd Photo © Daniel Adric
Ron Mueck, In Bed, 2005, matériaux divers, 162 x 650 x 395 cm, A/P,
collection Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris (acq. 2006), vue de l'exposition Ron Mueck,
Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, 2005 © Ron Mueck Photo courtesy Anthony D’Offay, London
James Lee Byars, The Monument to Language, 1995, Bronze poli et doré à la feuille d'or, Diam.
300 cm, vue de l'exposition James Lee Byars, The Monument to Language-The Diamond Floor,
Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, 1995 © Estate of James Lee Byars Photo © Florian Kleinefenn
Vue de l'exposition MŒBIUS-TRANSE-FORME, Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, 2010-2011
© Mœbius Productions Photo © Olivier Ouadah
Extrait du communiqué de presse :

À Paris, sous l’impulsion d’Hervé Chandès, directeur depuis 1994, l’engagement fort avec les artistes, qui signe l’identité de la Fondation Cartier depuis toujours, se traduit par l’invitation à réaliser des oeuvres de commande pour les expositions. Avec 800 oeuvres ainsi initiées – qui sont depuis entrées dans la collection de la Fondation Cartier –, ces commandes font l’une des singularités du mécénat tel que Cartier le conçoit. Elles donnent aux artistes la possibilité de créer à une échelle nouvelle, comme pour la gigantesque installation de Sarah Sze (1999), ou de réaliser un objet hors norme tel l’avion imaginé par le designer Marc Newson (2004). De commandes en expositions, la Fondation Cartier accompagne les artistes sur la durée, de Raymond Depardon à William Eggleston, de Raymond Hains à Pierrick Sorin. Du chamanisme aux mathématiques ou au vaudou, la Fondation Cartier élargit constamment le champ de la curiosité, entraîne le visiteur vers des territoires inattendus, provoque des conversations ininterrompues entre des artistes, des scientifiques ou des Indiens d’Amazonie, et fait dialoguer l’art contemporain avec l’art populaire. Lieu du dépaysement constant, elle montre les créateurs les plus connus sous un jour inédit, surprenant ou décalé, comme avec la boulangerie imaginée par Jean Paul Gaultier. Elle renouvelle la manière d’exposer MAI 2014 – MARS 2015 des cinéastes avec David Lynch, Takeshi Kitano ou Agnès Varda. Elle s’intéresse aux expressions de la culture populaire comme le graffiti ou le rock’n’roll. Régulièrement, elle expose la pensée avec la complicité de philosophes. Elle offre au public des rencontres d’exception avec l’univers de la mode, à travers le travail d’Issey Miyake, ou celui de la bande dessinée avec Moebius, dont elle a été la première à révéler la dimension artistique. Scène vivante, elle s’ouvre à la danse, à la musique et à la performance avec les Soirées Nomades. Lieu de l’image, elle fait de la photographie l’un des pôles majeurs de sa programmation et de sa collection, de Francesca Woodman à Robert Adams, de Daido Moriyama à Nobuyoshi Araki et Hiroshi Sugimoto. Résolument internationale, elle s’est souvent tournée vers le Japon, le Brésil ou la Chine et a été la première institution à présenter, en dehors de l’Afrique, des monographies de photographes africains, de Seydou Keita à J.D. ’Okhai Ojeikere et Malick Sidibé.

Internationale dans sa programmation et ses acquisitions, la Fondation Cartier pour l’art contemporain l’est aussi à travers les itinérances qui entraînent ses expositions de Tokyo à Buenos Aires, Copenhague ou Rio de Janeiro. Ce rayonnement repose sur les liens privilégiés tissés au fil des années avec les plus grandes institutions culturelles. Mais que ce soit en France ou à travers le monde, l’esprit de la Fondation Cartier reste le même : porter toujours plus d’attention aux artistes et privilégier curiosité et dépaysement, ouverture et liberté, singularité et pluralité.

Un engagement tourné également vers le public, que la Fondation Cartier invite à partager une expérience de l’art et de la pensée d’aujourd’hui, à travers des expositions à la fois exigeantes et populaires, ouvrant les portes de l’art contemporain à une large audience, comme en témoigne l’exposition consacrée à Ron Mueck qui a accueilli plus de 300 000 visiteurs en 2013.

jeudi 13 mars 2014

Klara Kristalova à la galerie Perrotin de New-York

Klara Kristalova, The Magician's Daughter, 2013
Courtesy Galerie Perrotin
Klara Kristalova, Twins, 2014
Courtesy Galerie Perrotin
Klara Kristalova, Mariage, 2014
Courtesy Galerie Perrotin
photographies : Huffingtonpost.com, review by Priscilla Frank
La galerie Perrotin présente à travers l'exposition Underworld un ensemble de céramiques réalisé par Klara Kristalova jusqu'au 12 avril. L'artiste reste fidèle à son univers très particulier lié à l'enfance, l'angoisse, entre conte et cauchemar.


www.perrotin.com
Huffingtonpost
Wild Thought

vendredi 7 mars 2014

Les coulisses du défilé Alexander Mc Queen






Quelques photos prises par les équipes de la maison Alexander Mc Queen. Depuis la disparition du créateur, Sarah Burton arrive toujours à conserver l'excellence de la production et l'état d'esprit onirique de la maison. Merci à cette grande dame qui reste toujours discrète.

Voir le défilé
la collection sur showstudio
www.alexandermcqueen.com

lundi 3 mars 2014

Gustave Doré, l'imaginaire au pouvoir

Le musée d'Orsay consacre une exposition magistrale au génie Gustave Doré, artiste prolifique (désolé à 33 ans de n'avoir fait que 100 000 dessins) et complet puisqu'il maîtrise la peinture, l'aquarelle, la sculpture, l'illustration, et la caricature. Je suis ressortie du musée profondément éblouie par la dimension ténébreuse et spirituelle de l'œuvre de l'artiste. Sa virtuosité embrasse l'humanité entière.

Extrait du communiqué du musée :
L'immense talent de Doré s'investit aussi dans les différents genres, de la satire à l'histoire, livrant tour à tour des tableaux gigantesques et des toiles plus intimes, des aquarelles flamboyantes, des lavis virtuoses, des plumes incisives, des gravures, des illustrations fantasques, ou encore des sculptures baroques, cocasses, monumentales, énigmatiques...
En tant qu'illustrateur, Doré s'est mesuré aux plus grands textes (La Bible, Dante, Rabelais, Perrault, Cervantes, Milton, Shakespeare, Hugo, Balzac, Poe), faisant de lui un véritable passeur de la culture européenne. 
Il occupe ainsi une place cruciale dans l'imaginaire contemporain, de Van Gogh à Terry Gilliam, sans compter son influence certaine sur la bande-dessinée ; autant d'aspects que cette première rétrospective depuis trente ans souhaite explorer.

Gustave Doré, Entre Ciel et Terre, 1862
Gustave Doré, Les Saltimbanques, 1874 
Gustave Doré, Dante et Virgile dans le neuvième cercle de l'Enfer, 1861 
Gustave Doré, L'énigme, 1871 
Gustave Doré, Le Christ quittant le prétoire, 1874-1880
Gustave Doré, Sœur de la Charité sauvant un enfant, 1870-71
Gustave Doré, Souvenir de Loch Lomond, 1875
Gustave Doré, La marche des chevaliers, 1867
Gustave Doré, " Il nous posa doucement au fond de l'abîme ou Lucifer et Judas sont tourmentés." 1861
Gustave Doré, Vision de Zacharie, 1866 
Gustave Doré, Alcine séduit Roger dans son palais enchanté, 1879
Gustave Doré, Roland cherche vainement Angélique dans un palais enchanté, 1879
Gustave Doré, Le duc Astolphe au Paradis terrestre, 1879
Gustave Doré, La destruction de Biserte, 1879
Gustave Doré, "Et fut veu de tout le monde en grande admiration...", 1873
Gustave Doré, "Je mors, je rue, je frappe, j'attrape...", 1873 
Gustave Doré, Conseil tenu par les rats, 1867
Gustave Doré, Le lion et le rat, 1867
Gustave Doré, Les loups et les brebis, 1867
Gustave Doré, Le rat et l'éléphant, 1867
Gustave Doré, " Et l'on acheva de bien laver Don Quichotte." 1863
Gustave Doré, "Son imagination se remplit de tout ce qu'il avait lu." 1863 
Gustave Doré, Le Petit Poucet, 1862
Gustave Doré, " Au secours ! au secours ! voilà M. le marquis de Carabas qui se noie." 1862
Gustave Doré, " L'Ogre le reçut aussi civilement que le peut un ogre. " 1862
Gustave Doré, " Elle vit sous ses pieds comme une grande cuisine pleine de cuisiniers, de marmitons, et de toutes sortes d'officiers nécessaires pour faire un festin magnifique. " 1862
Gustave Doré, Scène du déluge, 1866
Le site de l'exposition

vendredi 14 février 2014

Threeasfour, collection automne hiver 2014







Photographies : Courtesy of Threeasfour
La collection entièrement blanche de la marque Threeasfour détonne pendant la fashion week de New York. Des manteaux en cocons, des modèles matelassés, des superpositions de couches et des transparences rappelant celles des glaciers. Certaines robes semblent fabriquées à l'aide d'imprimantes 3D et font penser au travail de la créatrice Iris van Herpen.

http://purple.fr/television/fashion/topo-graphic
Collection complète sur style.com

mercredi 12 février 2014

Hello, My name is Bernard Frize, à la galerie Perrotin

Bernard Frize, Deli, 2013
Galerie Perrotin, Paris
Bernard Frize, Mele, 2012
Galerie Perrotin, Paris
Bernard Frize, Dril, 2013
Galerie Perrotin, Paris 
Bernard Frize, Duli, Diola, 2013
Galerie Perrotin, Paris 
La galerie Perrotin présente jusqu'au 1er mars les dernières toiles de Bernard Frize. Ne pas se fier au titre de l'exposition Hello, My Name is Bernard Frize assez creux, manquant franchement d'inspiration. L'artiste aurait pu l'intituler Arc en ciel car de nombreuses toiles présentent des lignes colorées se mélangeant les unes aux autres de façon indistincte et lumineuse. Toutes ces toiles dont le titre commence par un "D" sont le fruit d'un nouveau processus de création. Bernard Frize dépose plusieurs couleurs sur une large brosse, en appliquant celle-ci sur la toile les couleurs se mélangent les unes aux autres de manière aléatoire. Ou bien plus simplement, l'artiste superpose plusieurs traces de brosses avec des couleurs différentes. Il faut se déplacer à la galerie pour voir vivre ces toiles sous nos yeux, regarder les couleurs vibrer, percevoir l'intensité de leur luminosité. Une photo ne saurait retranscrire cette sensation visuelle.

Bernard Frize, jusqu'au 1er mars 2014, Galerie Perrotin Paris, 10 impasse Saint-Claude

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