vendredi 27 février 2015

Jesús Rafael SOTO, magicien de l'art cinétique, à la galerie Perrotin.

Jesús Rafael SOTO “Pénétrable BBL bleu”, 1999 - Edition Avila (Succession Soto) 2007
© Jesús Rafael Soto / Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris, 2015
Photo : Livia Saavedra, Courtesy Galerie Perrotin
Vue de l'exposition Jesús Rafael Soto « Chronochrome »
© Jesús Rafael Soto / Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris, 2015
Photo : Livia Saavedra, Courtesy Galerie Perrotin
Vue de l'exposition Jesús Rafael Soto « Chronochrome »
© Jesús Rafael Soto / Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris, 2015
Photo : Livia Saavedra, Courtesy Galerie Perrotin
Jesús Rafael SOTO “Doble progresión azul y negra”, 1975
© Jesús Rafael Soto / Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris, 2015
Photo : Livia Saavedra, Courtesy Galerie Perrotin
La galerie Perrotin a consacré une magnifique exposition Chronochrome à l'artiste Jesùs Rafael Soto au sein de ses espaces à New York et Paris. Majeure dans l'art cinétique et perceptuel, l'œuvre de Jésus Rafael Soto ne peut pas être traduite par des photographies.
Visiter une exposition sur Soto relève de l'expérience. À Paris Chronochrome débute par une œuvre magistrale : "Pénétrable BBL bleu" nous plongeant littéralement dans un réseau de lignes bleues à traverser comme bon nous semble. La visite se poursuit avec un ensemble de sculptures et de peintures en trois dimensions à observer sous toutes les coutures car elles provoquent de nombreuses illusions d'optiques accompagnées de vibrations visuelles. Des formes apparaissent et disparaissent suivant le point de vue du spectateur face à l'œuvre. La perception visuelle devient une expérience avec ses limites et ses incertitudes. Les tableaux de Soto sont profondément vivants, comme si l'artiste nous faisait un tour de magie, transformant l'illusion en art.

vidéo : présentation de Matthieu Poirier, commissaire de l'exposition

vendredi 23 janvier 2015

Nikoline Liv Andersen à la Maison du Danemark

Nikoline Liv Andersen à la Maison du Danemark du 24 janvier au 15 mars 2015
© photographies Alice Benusiglio
La Maison du Danemark présente l'univers onirique inquiétant de la fascinante créatrice danoise Nikoline Liv Andersen. Entre art, mode et haute couture, Nikoline est une artiste complète. Elle travaille ses mannequins comme des sculptures à part entière, elle assemble des matières peu communes dans la mode comme des pailles en plastique, des clous ou encore des rivets métalliques. Elle transforme la silhouette en créant des excroissances au niveau des épaules et des hanches comme le faisait Alexander Mc Queen. On retrouve aussi ce genre de silhouette chez Iris van Herpen, une autre créatrice avant-gardiste travaillant le plastique avec des imprimantes 3D.
Pour autant Nikoline Liv Andersen a développé un style original, inclassable et sophistiqué. Sa démarche est profondément artistique. Elle détruit pour mieux reconstruire en s'éloignant des standards de la beauté. Chaque pièce est une œuvre unique fabriquée à la main. La créatrice traite les matières avec un sens du détail pointu. Son travail sur la fourrure est somptueux et ressemble a une accumulation de petites touches de peinture.
« Je ne veux pas faire des vêtements seulement beaux - pour moi la finition doit aussi être parfaite. La phase de montage et la construction textile sont les parties du processus qui nécessitent beaucoup de patience et qui sont très compliquées. Mais quand c'est quelque chose auquel je crois, j'ai une patience infinie », dit Nikoline Liv Andersen.














© photographies Alice Benusiglio
Nikoline Liv Andersen jusqu'au 15 mars 2015 à la Maison du Danemark à Paris
www.maisondudanemark.dk
www.nikolinelivandersen.dk

samedi 17 janvier 2015

The New Yorker / Paris


Les Américains ont eu leur 11 septembre 2001, nous avons eu notre 7 janvier 2015 et puis le 9. Nous sommes atteints sur notre sol, dans nos coeurs, dans nos valeurs. Nous sommes unis et nous saurons résister. Luttons pour la liberté de la presse, luttons contre l'antisémitisme, luttons contre l'islamophobie.
A lire : " Dépasser la haine ordinaire " d'Eric Reinhardt

vendredi 7 novembre 2014

Robert Mapplethorpe à PARIS PHOTO

Robert Mapplethorpe. Embrace, 1982. Silver gelatin print. 50.8 x 40.6 cm (20 x 16 in)
© Robert Mapplethorpe Foundation. Used with Permission. Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac Paris/Salzburg
Communiqué de la galerie Thaddaeus Ropac :
La galerie Thaddaeus Ropac est heureuse de présenter à Paris Photo 2014 une sélection très personnelle du photographe américain Robert Mapplethorpe, élaborée par Isabelle Huppert.
Le principe de ce commissariat est de donner carte blanche à une personnalité liée au monde de l'art afin qu'elle puisse proposer sa propre vision sur une œuvre aussi majeure et variée telle qu’a pu le découvrir le public parisien à travers les deux expositions monographiques qui lui ont été consacrées ce printemps au Grand Palais et au Musée Rodin. 
A cette fin, la Fondation Robert Mapplethorpe, basée à New York a donné à Isabelle Huppert libre accès à son inventaire qui a sélectionné une soixantaine de photographies pour Paris Photo.

13 - 16 NOVEMBRE / NOVEMBER 2014

PARIS PHOTO
STAND A18

samedi 25 octobre 2014

Keith Haring à la galerie Laurent Strouk

Keith Haring, Dog, 1986
Galerie Laurent Strouk
Keith Haring est à l'honneur à la galerie Laurent Strouk à travers une exposition regroupant des œuvres de tous les formats venues des quatre coins du monde. L'écriture graphique unique de cet artiste est instantanément reconnaissable. Comme l'indique Gianni Mercurio dans le catalogue de l'exposition : "en dépit des collaborations avec des artistes qui partagent son idéal artistique, Haring mène une existence isolée. "Il n'y a personne parmi les artistes d'aujourd'hui qui s'approche de mon style, de mon état d'esprit ou de mes principes (...) il n'y a personne dans le monde que l'on puisse ranger dans un groupe avec moi pour former un mouvement", écrivait Haring. Cela était vrai : même s'il est confronté aux mouvements et aux styles qui animent le New York des années 80, même s'il s'inspire de la créativité et des comportements de la culture urbaine, son travail artistique se distingue résolument de celui de ses contemporains. Par un langage nouveau, personnel, unique, idéologique et humaniste, il soutient avec cohérence et ténacité son projet d'un art accessible à tous qui trouve sa réponse dans l'intention de l'auteur et dans les réactions des spectateurs. Ce concept artistique repose, selon Haring, sur sa volonté d'éviter une lecture objective de l'art (ses travaux sont volontairement sans titre) afin de rendre sa liberté d'interprétation au spectateur : la création appartient aux artistes, mais l'œuvre appartient au spectateur. C'est un principe.

Vue de l'exposition Keith Haring, galerie Laurent Strouk
Keith Haring, Mickey Mouse, 1983
Keith Haring, Untitled, 1987
Keith Haring, Untitled, 1982
Keith Haring, Untitled, 1983

samedi 28 juin 2014

La collection Antoine de Galbert, La maison rouge

© Marc Domage
© Marc Domage 
© Marc Domage
A l’occasion de son dixième anniversaire, la maison rouge dévoile, pour la première fois, toutes les œuvres de la collection d’Antoine de Galbert s’accrochant au mur. Présentées de manière aléatoire sur 200 mètres linéaires de cimaises, ces 1200 œuvres couvrent l’ensemble des murs disponibles de la fondation.


Le mur, oeuvres de la collection Antoine de... par lamaisonrouge

Le mur, œuvres de la collection d’Antoine de Galbert, jusqu'au 21 septembre 2014 à la maison rouge.

Voyage dans ma tête, Coiffes ethniques d'Antoine de Galbert.

mercredi 25 juin 2014

Peter Zimmermann, Sur le motif, un feu d'artifice de couleurs

Peter Zimmermann, bridge, 2014
Peter Zimmermann, cove, 2014
Peter Zimmermann, straw, 2014
Peter Zimmermann est, comme Bernard Frize, un peintre abstrait brillant représenté par la galerie Perrotin. Il élabore des processus singuliers pour créer ses toiles à l'aide de l'informatique. “Longtemps, Zimmermann a utilisé la technologie pour déformer les images, le texte et les signes tirés de sa propre banque d’images et produire la matrice de peintures époxy, un matériau travaillé par l’artiste, auquel il ajoute des pigments acryliques et qu’il fait couler sur la surface de la toile.”
À travers cette exposition intitulée Sur le motif, le peintre semble s'éloigner de sa démarche habituelle pour revenir vers le geste et la touche de peinture. “Je voulais changer de technique, travailler plus directement la surface de la toile. A maints égards, la peinture à l’huile m’offre plus de possibilités en tant que peintre, elle me permet d’aller dans des directions encore plus diverses”, affirme Peter Zimmermann. Effectivement, ces nouvelles toiles sont comme des symphonies de couleurs vives, des feux d'artifice parfaitement maîtrisés pour le plus grand plaisir de nos yeux.

Peter Zimmermann, jusqu'au 26 juillet 2014, Galerie Perrotin Paris, 76 rue de Turenne.

à voir aussi : My name is Bernard Frize

lundi 26 mai 2014

GIRL curated by Pharrell Williams, une exposition controversée.

Takashi Murakami, Portrait of Pharrell and Helen Williams, 2014 (détail)
Guy Limone, GIRL, 2014 (détail)
Pharrell Williams pendant la conférence de presse
© photographies Alice Bénusiglio

Le coup de communication d’Emmanuel Perrotin

Ce lundi 26 mai, toute la presse était réunie dans la salle de bal de la galerie Perrotin située dans l’hôtel d’Ecquevilly, magnifique monument historique du XVIIe ayant appartenu au duc d’Ecquevilly, capitaine général de la vénerie du roi. Les journalistes étaient conviés à suivre une visite guidée de l’exposition Girl commissionnée par Pharrell Williams. Le communiqué de presse annonçait « une sélection d’artistes proches de la galerie et du musicien formant un opéra artistique où les muses se sont rassemblées pour rendre hommage aux femmes ». Tout un programme !

La visite guidée est menée par Emmanuel Perrotin en personne et Ashok Adicéam qui semble être le véritable curateur de l’exposition. Celui-ci a notamment été à partir de 2008 le directeur du développement du Palazzo Grassi et à partir de 2011 le directeur de l’Institut Culturel Bernard Magrez.

Au rez-de-chaussée, les nombreux journalistes et techniciens se pressent autour des œuvres de JR, Cindy Sherman, Jean-Michel Othoniel, Marina Abramovic, Takashi Murakami, Guy Limone et Aya Takano entre autres. Certains suivent les explications du galeriste, d’autres photographient les œuvres ou interviewent les artistes à la volée comme Laurent Grasso, fier de poser à côté de son tableau représentant Pharrell Williams en Napoléon découvrant l’Egypte sous une comète. Cette représentation est une commande du chanteur et sera également la pochette de son single Lost Queen.

La visite se poursuit au sous-sol. En descendant, nous observons une photo de Terry Richardson intitulée Eat me figurant un morceau de femme nue qui tient une friandise en forme de cœur sur son pubis épilé, laissant apparaître son clitoris. Sur le cœur est inscrit « Eat me ».
Arrivés en bas, Emmanuel Perrotin s’exclame, désabusé : « Ou sont passés les journalistes ? Nous en avons perdu la moitié ! ». Il enchaîne en présentant un tableau d’Alex Katz représentant une paire de fesses. Nous passons également devant un cœur en néons de Tracey Emin dans lequel est inscrit « Wanting You » puis devant une sculpture de Xavier Veilhan représentant le moulage d’une jeune femme.

Les salles se succèdent, avec pêle-mêle : un canapé et des tableaux de Marilyn peinturlurés de Rob Pruitt, une sculpture de Daniel Arsham représentant Pharrell Williams les mains jointes, deux autres sculptures de Chiho Aoshima, un tableau en pâte à modeler de Gelitin, deux sculptures de Johan Creten. L’avant-dernière salle réserve quelques bonnes surprises avec les étranges sculptures des artistes Germaine Richier, Klara Kristalova, Bharti Kher et Prune Nourry. Cette dernière a réalisé une sculpture hybride, Holy Daughter (standing), associant une jeune femme et une vache sacrée dans le cadre d’un projet artistique en Inde. Au mur, des photos de Sophie Calle, Valérie Belin, Paola Pivi, Mickalene Thomas et Yoko Ono. Dans la dernière salle tourne la projection d’une performance de Marina Abramovic et Ulay.

Remontée vers la salle de bal où les journalistes et techniciens forment une foule compacte. Tout le monde attend le dieu Pharrell pour lui poser des questions. Emmanuel Perrotin remercie la presse et demande à celle-ci de revenir quand il présentera des artistes moins connus. Il cherche à meubler le temps d’attente en nous parlant d’une autre exposition Post-op et s’interrompt d’un air dépité en lançant « je vois que ce que je raconte n’intéresse personne ! ». Un caméraman renchérit « on attend Pharrell ! ».

Pharrell Williams, l’heureux macho.

Le chanteur commence l’interview en se montrant faussement modeste. Il se compare à un étudiant ébahi qui découvrirait l’art. Pourtant il se sert de l’art pour faire sa promotion et se montre assez mégalomane. Demander à un artiste de le représenter en Napoléon, il fallait oser ! Dieu Pharrell l’a fait ! Il y a également cette curieuse œuvre de Daniel Arsham au titre grandiloquent The Future Pharrell représentant le chanteur comme une sorte de gisant debout. Et enfin ce canapé ridicule de Rob Pruitt décoré par des dessins au marqueur symbolisant l’univers bling-bling et enfantin du chanteur.

À la question « Êtes-vous féministe ? » Pharrell Williams répond :
« Je ne pense pas que je pourrais être féministe, tout simplement parce que je suis un homme ! (…) Est-ce que je soutiens leur combat ? oui ! (…) j’aime les femmes de A à Z »
Sur le sexisme dans le clip Blurred Lines il répond :
« Blurred Lines parle d’une femme bien, est-ce qu’il y a des femmes bien ici ? oui ! Parfois les femmes bien ont des pensées coquines, déplacées. Il ne faut pas que vous vous sentiez rabaissées parce que vous avez des pensées déplacées ! »
Non seulement il n’est pas féministe mais il semble franchement macho le dieu Pharrell ! Une femme qui éprouverait du désir pour quelqu’un aurait des pensées déplacées ? Pharrell Williams a-t-il des pensées déplacées quand il couche avec sa femme ? Ne réalise-t-il pas que l’image des femmes dans les clips de rap ou R’n’B les limite souvent à un rôle de prostituée en chaleur ayant hâte d’assouvir la libido de ces chers messieurs ?

Et le titre de l’album Girl ? Le chanteur fait-il la différence entre une fille et une femme ? Le communiqué de l’exposition nous rabâche que Pharrell Williams célèbre les femmes. Mais le titre nous parle de filles, ce n’est pas la même chose. Une femme serait-elle périmée ou moins désirable qu’une fille ?
Et la pochette de l’album ? Pharrell Williams pose en peignoir avec en arrière plan trois filles également en peignoir, aux jolis visages plutôt sexy. Comme tous ces chanteurs lourds, il incarne le stéréotype du machiste pour vendre davantage de disques. S’il aime toutes les facettes des femmes, pourquoi ne pose-t-il pas aussi avec des femmes artistes, intellectuelles, jeunes ou vieilles, belles ou laides ?

L'imposture de Pharrell Williams est flagrante, entre son discours et ses réalisations il y a de sérieuses incohérences.

L’idiotie des médias

Emmanuel Perrotin, en homme d’affaire avisé, amuse la galerie, excepté lui-même dont le regard est désenchanté. Il livre à la presse un chanteur à la mode sur un plateau d’argent. Celle-ci toute excitée en oublie de faire son travail. Dans les jours qui suivent le vernissage, les articles, vidéos et albums mondains prolifèrent sur internet. Les journalistes répètent en cœur comme des moutons de Panurge « Pharrell Williams a une nouvelle corde à son arc, il est maintenant commissaire d’exposition, il célèbre les femmes, etc ». Les œuvres ne sont presque pas évoquées, hormis celles où le chanteur apparaît. Le Figaro parle « d’un éblouissant coup médiatique », Le Monde s’attarde sur le chapeau et le postérieur de la star américaine tout en parlant « d’exposition couillue », merci Harry Bellet, quel article de haut niveau !

Heureusement, quelques articles font figure d’exception : Annabelle Laurent dans 20 minutes, Pauline Weber dans le Huffington Post ou encore Sarah Moroz dans The Guardian se montrent plus critiques. Judith Benhamou dans les Echos est franchement catégorique : « Allons droit au but. Pharrell est extrêmement mignon, il porte une force de vie envoûtante et un sens du succès magnifique mais bien chanter et bien choisir ses musiques ne fait pas de vous un commissaire d’expositions. Cette exposition est, comment le dire autrement, ultra médiocre. Un méli-mélo de sélections dans la programmation habituelle de la galerie Perrotin et de choix conjoncturels sous le titre Girl ». 

La journaliste est sévère. Je ne pense pas que cette exposition soit médiocre mais elle manque de consistance et de cohérence car elle n’a pas de véritable sujet. Les femmes (ou plutôt les filles) sont un prétexte. Le racolage avec Pharrell Williams est pesant, tout comme le battage médiatique stupide qui l’accompagne. Néanmoins, quelques grandes figures de l’art sont représentées pour donner un peu de crédit à cette exposition : Cindy Sherman, Marina Abramovic et Yoko Ono. Leurs œuvres parlent d’elles-mêmes. D’autres artistes comme Prune Nourry, Valérie Belin, Bharti Kher, Aya Takano ou Klara Kristalova présentent également des œuvres de qualité. Ce ne sont pas les artistes les plus connues et pourtant chacune a su développer un travail artistique puissant et original. On peut regretter qu’il n’y ait pas d’œuvre de Tatiana Trouvé, une autre excellente artiste de la galerie.

Daniel Firman, Caroline, 2014
JR, NYC Ballet Art Séries, Paper Interactions #13, 2014
Cindy Sherman, Untitled #98, 1982 (détail)
Aya Takano, Title to be determined, 2014
Chiho Aoshima, Kokemomo (C), 2008
Chiho Aoshima, Kokemomo (B), 2008 (détail)
Daniel Arsham, The Future Pharrell, 2014 (détail)
Johan Creten, Odore di Femmina - Soft Shell II, 2014
Andy Warhol, Judy Garland, 1978 
Taryn Simon, On perception, a self portrait, 2008 (détail)
Terry Richardson, Eat Me, 1994/98
Prune Nourry, Holy Daughter (Standing), 2010
Valérie Belin, Bride_XXXToys, 2012
Klara Kristalova, Deer, 2012 (détail)
Yoko Ono, CUT PIECE, 1964 (still)
Performed by the artist, Carnegie Recital Hall, New York, 1965
Marina Abramovic et Ulay, Rest Energy, 1980

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POST-SCRIPTUM
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Le style de Pharrell Williams :
un chapeau cabossé, des tatouages, un diamant,
un blouson camouflage avec des fleurs, un T-shirt "Happy",
des bijoux, un chapelet et un sautoir Chanel accompagnés
d'un immense collier noué en perles naturelles.